BUDGET 2026 : L’ÉTAT PRÉPARE LA GUERRE AUX CLASSES POPULAIRES
Le 15 juillet, le premier ministre François Bayrou a annoncé un plan d’austérité brutal pour 2026. Un budget néolibéral conçu sur mesure pour satisfaire les exigences du patronat, des multinationales, des marchés financiers et des lubies guerrières de Macron.

Bayrou s’en va t’en guerre contre les classes populaires !
Le 15 juillet, le premier ministre François Bayrou a annoncé un plan d’austérité brutal pour 2026. Un budget néolibéral conçu sur mesure pour satisfaire les exigences du patronat, des multinationales, des marchés financiers et des lubies guerrières de Macron.
Gel des minima sociaux et des retraites, suppression de deux jours fériés dont le 8 mai (Victoire sur les états fascistes et nazis), désindexation des pensions, non remplacement des départs à la retraite des fonctionnaires, attaques contre la Sécu, les services publics, les malades, les chômeur·ses : pendant que l’État prépare sa guerre, c’est bien contre les pauvres qu’elle est d’abord et toujours menée.
Ce n’est pas une surprise : la veille de la parade militaire nationaliste, Macron annonçait 3,5 milliards d’euros supplémentaires pour l’armée. Le lendemain, Bayrou, promu au grade de comptable en chef de la casse sociale, lance l’assaut sur nos droits. L’essence même de la bourgeoisie est le pillage méthodique des travailleur.euses, le colonialisme et la destruction du vivant, mais désormais, ses porte-drapeaux allié·es aux fascistes ne camouflent même plus leurs intentions.
Depuis l’arrivée de Bayrou au gouvernement, les grandes centrales syndicales, CGT comme CFDT, brillent par leur silence, leur refus, ou incapacité, à construire le moindre rapport de force. Alors que les attaques se multiplient et que le gouvernement supprime nos droits les uns après les autres, l’une est inaudible et l’autre appelle à la « responsabilité ».
Il n’y a rien à négocier avec un État qui organise l’économie de guerre et nous livre une implacable guerre des classes.
Il n’y a rien à attendre de ceux qui, à la Lutte, préfèrent la cogestion avec le Capitalisme.
LA COMBATIVITÉ NE SE DÉLÈGUE PAS : ORGANISONS-NOUS PAR LA BASE
Face à cette offensive anti-sociale, l’heure est à l’auto-organisation des travailleur·ses et à l’action directe. Dans nos secteurs, nos boîtes, nos lieux de culture et d’éducation, construisons les solidarités, les caisses de grève, les collectifs de lutte et les sections syndicales combatives. Contre l’austérité, contre la guerre et le fascisme, construisons une grève de classe, une grève générale émancipatrice, révolutionnaire et anarchiste !
Reprenons le contrôle de l’autodéfense des travailleur.ses et apprenons à nouveau aux patrons, aux dominants et au gouvernement bourgeois à nous craindre !
Nous sommes tout et iels ne sont rien !
Le CCS44 et des camarades de l’UL44