Alors que les politiques antisociales des gouvernements Macron se déchaînent contre la sécurité sociale et nos missions de service public et de solidarité, les suppressions de postes dans le public comme dans le privé pleuvent et notre patronat s’organise nationalement pour s’attaquer à nos conventions collectives.

La dégradation croissante de nos conditions de travail entraîne une souffrance quotidienne, l’explosion des burn-out, turn-over, postes vacants et l’augmentation de nos files actives organisée par nos financeurs. En bout de course, ce sont les conditions d’accompagnement des personnes qui se dégradent dans une société où la pauvreté et les inégalités progressent chaque jour. En 2024, pas moins de 120 mouvements de luttes ont eu lieu dans le secteur social en France.
Certains payent déjà, mais pour gagner, joindre nos forces dans une unité combative est indispensable. Les attaques s’intensifient, notamment envers la prévention spécialisée : dans le Nord, c’est 3 millions d’euros de budget supprimé, à minima 60 postes. Une attaque contre un champ professionnel est une attaque contre l’intérêt général et l’ensemble du secteur.

Nous appelons à nous réunir partout, à discuter, à mettre en place des revendications et à lutter contre l’austérité budgétaire qui nous est imposée dans tous les champs professionnels et qui renforce une logique marchande dans le social. Luttons aussi contre les réductions budgétaires, les dispositifs type tarification à l’acte tels que SERAFIN-PH, ou encore l’obligation du travail gratuit dans l’insertion.

La loi de finance et le plan de financement de la sécurité sociale vont entraîner des dizaines de milliers de suppression de postes, des fermetures de service et nous devons dès maintenant nous y opposer. Partout dans les centres de formation et les lieux de travail, mobilisons-nous pour nos conditions de travail et d’étude ensemble. Revendiquons une réelle politique de solidarité et des moyens conséquents pour l’appliquer !

Nous appelons,

à nous saisir de toutes les initiatives de lutte propres au secteur et interprofessionnelles où nos revendications pourront être portées, ainsi qu’à deux temps forts nationaux dans le secteur social et médico-social, dans le public comme dans le privé :

  • Une journée de grève et de lutte, le mardi 1er avril 2025.
  • Une semaine d’actions, de grèves et de mobilisations du 12 au 16 mai 2025, avecun temps fort le jeudi 15 mai.

Le social se bat pour tout le monde, tout le monde se bat pour le social !


50 Premiers signataires :

Commob Travail Social IDF, Collectif Travail Social du Gard (30), Collectif Travail Social en Lutte-Belgique, Collectif des truffes du social 46, Les broyés du social 86, Sociaal Werkers in Actie (Belgique), Collectif Travail Social 51/08, Collectif politique des étudiant.es de l’IRTS Parmentier en lutte, AG travail social en lutte Grenoble, Fédération SUD Santé-Sociaux, Sud Santé Sociaux 86, Sud Santé Sociaux 74, Sud Emploi IDF, Sud Santé Sociaux 57, Sud Santé Sociaux 29, Sud Santé Sociaux 59, Sud Santé Sociaux 44, Sud CT 86, UD Solidaires 29, Sud Santé Sociaux 30/48, Sud Education 29, Sud SD 69, Sud Santé Sociaux 12, Sud Santé Sociaux Arc-Ea (75), SUD Santé Sociaux 92, Sud Santé Sociaux 93, Sud Santé Sociaux 15, CGT Samu Social de Paris, CGT Equalis, CGT Action Sociale 78, CGT Croix Rouge française IDF, USD CGT 75, USD CGT 92, CGT CD 57, UD CGT Paris, USD CGT 91, CODASMS CGT 44, CGT Don Bosco (29), CGT Les Genêts d’Or, CGT Sauvegarde de la Marne 51, CGT CASVP, CGT Unapei 92, CAS CGT 30, CGT CD 44, UNEF, UNEF Grenoble, CNT-SO 86, CNT Santé Social Education 44, DSOL-CASVP du SUPAP, FSU 50

Appel Travail social en Lutte (janvier2025)